Parce que j'avais oublie de vous dire en vous racontant mes peripeties de transit en Inde qu'en plus d'avoir eu a me racheter un billet d'avion, j'ai oublie mes lunettes dans l'avion cette nuit-la... fak comme c'est vraiment pas cher ici, je me suis achetee une nouvelle paire de lunettes ! Bobsssss, ben oui marde de marde, j'ai perdu mes belles Kaoli... je m'excuse !
Sunday, May 17, 2009
Friday, May 15, 2009
Que d'émotions pour se rendre de Kathmandu à Kuala Lumpur !
Ce message-là pourrait avoir plusieurs titres comme ''J'ai remplacé Tom Hanks dans le film The Terminal'' ou encore ''Comment se faire royalement envoyer chier par les autorités indiennes'' ou encore ''Je ne veux plus jamais remettre les pieds en Inde'' ou encore ''Erika et moi sommes royalement totalement nulles à chier et malchanceuses avec les billets d'avion et les connexions aériennes''.
Avant d'entrer au Népal, nous nous étions dit, qu'après s'être fait avoir en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Indonésie, nous allions être prévoyantes et enfin avoir un billet de sortie du billet. Evidemment, non seulement le Népal s'est avéré être le seul pays qu'on a visité qui ne demandait pas de billet de sortie, mais nous avons du modifier 2 fois plutôt qu'une ce fameux billet. Au début, le bilet était de Kathmandu à Bangkok le 6 mai. Après notre premier trek au Népal, on s'est rendu compte qu'on n'aurait pas assez de temps pour faire l'autre trek alors on a repoussé le billet d'avion au 12 mai. Après la situation s'est remise à aller mal en Thailande alors on a re-remodifié notre billet pour la Malaisie. Nous avions donc un trajet en 3 vols, Kathmandu-NewDelhi, NewDelhi-Chennai (Chennai est au sud-est de l'Inde) et finalement Chennai-Kuala Lumpur en Malaisie. Je sais très bien que nous avons besoin d'un visa (qui doit être fait AVANT d'entrer le pays) quand on voyage en Inde, mais là nous n'avons jamais pensé qu'il nous fallait un visa pour transiter en Inde. Dans nos têtes, c'était simple, notre destination finale était la Malaisie alors on n'avait besoin de rien pour l'Inde. Alors le 12 mai, nous prenons enfin l'avion pour sortir du Népal... on commençait à avoir hâte de voir autre chose, on avait fait notre temps au Népal. On était toutes heureuses que notre premier vol de Kathmandu à NewDelhi soit à l'heure... jusque là tout allait bien. C'est une fois arrivée à Delhi que les choses se sont compliquées : on ne pouvait pas se rendre au terminal domestique (pour prendre le vol de Delhi à Chennai) car nous n'avions pas de visa de transit. Et ils ne voulaient pas nous vendre de visa de transit sur place. Là ça semble simple pour vous, mais rappelez-vous que nous sommes 2 femmes, blanches, jeunes et en Inde et qu'ils sont environ 20 agents de l'immigration à essayer d'être le roi de notre histoire et à nous gueuler dessus et à nous traiter comme de la marde. Ils scrutent tous nos faits et gestes et nous dictent des ordres stupides. Le bout de la marde c'est quand un des officiers était frustré que nous ayons fait 2 pas de trop par en avant et nous a chialé après pour nous dire d'aller s'asseoir sur les 2 bancs qu'il y avait. Ce qu'Érika et moi avons fait. 5 minutes plus tard...ah non maximum 3 minutes plus tard, le même officier, encore frustré, change d'idée, ces 2 bancs-là ne sont plus corrects (on doit trop être directement dans son champ de vision et il nous méprise tellement que ça doit l'agacer au plus haut point)... alors il nous demande de changer de banc pour ceux qui sont environ 10 mètres plus loin. Je n'arrivais pas à y croire. Le mois précédent Erika et moi avions lu le livre ''SlumDog Millionnaire'' (et le film est nul à chier en passant... faut vraiment lire le livre, les 2 histoires sont COMPLÈTEMENT différentes !) et nous lisons présentement ''The White Tiger'', 2 livres qui nous ont fait faire 2 conclusions importantes dans nos vies : premièrement maudit pays de mongols et deuxièmement, je ne veux jamais mettre les pieds là ! Fak mettons que la situation à l'aéroport de Delhi n'était rien pour remonter notre estime extrêmement basse de l'Inde et des indiens. Toujours est-il que nous ''tentons'' de rester relativement ''polie'' (je vais vous avouer qu'il y a eu quelques failles)... So j'ai eu une pensée pour toi quand les 20 hommes ne cessaient de répéter ''le problème c'est que vous avez un vol interne avant le vol pour le Malaisie'' NAAAAAAAAAAAAAAA comme si je n'avais pas compris, après une fois j'avais compris et là vous êtes 20 qui nous l'avez répété CHACUN environ 17 fois... j'ai peté une mini-coche et j'ai regardé le gars et j'ai dit (c'est là que j'ai eu une pensée pour toi So) ''Ok now stop repeating useless infos that we already know about and start working on a solution ?'' Et là, ils ont prononcé une phrase de trop pour Erika ''vous devez retourner à Kathmandu''. Oh my god, vous auriez dû voir la face d'Érika qui déteste la ville de Kathmandu. Et finalement, le SEUL employé de JetAirways EXTRÊMEMENT sympathique et serviable parmi le tas de monde qu'il y avait là nous a dit ''Il y a une autre option... JetAirways ne vole pas directement de Delhi à Kuala Lumpur mais vous pouvez aller voir une autre compagnie aérienne, comme la Malaysian Airline, et regarder s'il y a un vol pour ce soir qui se rend directement à Kuala Lumpur...ainsi vous n'aurez pas à changer de terminal''. Ok, ça semble une bonne option, le seul problème c'est que ni Erika, ni moi, ne pouvons aller au comptoir de Malaysia Airline qui se trouve l'autre côté de l'immigration alors l'employé sympathique est allé pour nous. Il revient et nous dit ''Il y a un vol pour 20 206 roupies''.... Heeeeee tu peux-tu me donner un taux de change STP ? Tk tout ça pour en arriver à la décision ''Ok, on va prendre ce vol-là''. Alors on a regardé le gars droit dans les yeux et on lui a tendu nos passeports ET nos cartes de crédit pour qu'il aille nous acheter les billets. Wow, je peux te dire que tu te sens nue comme un vers dans le milieu du terminal totalement impuissante quand ça fait une heure et demie que le gars est parti et qu'il n'est toujours pas revenu. Après une attente interminable, le gars est revenu avec les billets, les cartes de crédit et les passeports. Pour faire une histoire courte (ok, c'est déjà trop tard pour ça) : nous avons attendu 6h30 dans le terminal de Delhi et nous sommes finalement envolés le soir même pour un vol sans escale en direction de Kuala Lumpur. Tout est bien qui finit bien. Vive les voyages !
Avant d'entrer au Népal, nous nous étions dit, qu'après s'être fait avoir en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Indonésie, nous allions être prévoyantes et enfin avoir un billet de sortie du billet. Evidemment, non seulement le Népal s'est avéré être le seul pays qu'on a visité qui ne demandait pas de billet de sortie, mais nous avons du modifier 2 fois plutôt qu'une ce fameux billet. Au début, le bilet était de Kathmandu à Bangkok le 6 mai. Après notre premier trek au Népal, on s'est rendu compte qu'on n'aurait pas assez de temps pour faire l'autre trek alors on a repoussé le billet d'avion au 12 mai. Après la situation s'est remise à aller mal en Thailande alors on a re-remodifié notre billet pour la Malaisie. Nous avions donc un trajet en 3 vols, Kathmandu-NewDelhi, NewDelhi-Chennai (Chennai est au sud-est de l'Inde) et finalement Chennai-Kuala Lumpur en Malaisie. Je sais très bien que nous avons besoin d'un visa (qui doit être fait AVANT d'entrer le pays) quand on voyage en Inde, mais là nous n'avons jamais pensé qu'il nous fallait un visa pour transiter en Inde. Dans nos têtes, c'était simple, notre destination finale était la Malaisie alors on n'avait besoin de rien pour l'Inde. Alors le 12 mai, nous prenons enfin l'avion pour sortir du Népal... on commençait à avoir hâte de voir autre chose, on avait fait notre temps au Népal. On était toutes heureuses que notre premier vol de Kathmandu à NewDelhi soit à l'heure... jusque là tout allait bien. C'est une fois arrivée à Delhi que les choses se sont compliquées : on ne pouvait pas se rendre au terminal domestique (pour prendre le vol de Delhi à Chennai) car nous n'avions pas de visa de transit. Et ils ne voulaient pas nous vendre de visa de transit sur place. Là ça semble simple pour vous, mais rappelez-vous que nous sommes 2 femmes, blanches, jeunes et en Inde et qu'ils sont environ 20 agents de l'immigration à essayer d'être le roi de notre histoire et à nous gueuler dessus et à nous traiter comme de la marde. Ils scrutent tous nos faits et gestes et nous dictent des ordres stupides. Le bout de la marde c'est quand un des officiers était frustré que nous ayons fait 2 pas de trop par en avant et nous a chialé après pour nous dire d'aller s'asseoir sur les 2 bancs qu'il y avait. Ce qu'Érika et moi avons fait. 5 minutes plus tard...ah non maximum 3 minutes plus tard, le même officier, encore frustré, change d'idée, ces 2 bancs-là ne sont plus corrects (on doit trop être directement dans son champ de vision et il nous méprise tellement que ça doit l'agacer au plus haut point)... alors il nous demande de changer de banc pour ceux qui sont environ 10 mètres plus loin. Je n'arrivais pas à y croire. Le mois précédent Erika et moi avions lu le livre ''SlumDog Millionnaire'' (et le film est nul à chier en passant... faut vraiment lire le livre, les 2 histoires sont COMPLÈTEMENT différentes !) et nous lisons présentement ''The White Tiger'', 2 livres qui nous ont fait faire 2 conclusions importantes dans nos vies : premièrement maudit pays de mongols et deuxièmement, je ne veux jamais mettre les pieds là ! Fak mettons que la situation à l'aéroport de Delhi n'était rien pour remonter notre estime extrêmement basse de l'Inde et des indiens. Toujours est-il que nous ''tentons'' de rester relativement ''polie'' (je vais vous avouer qu'il y a eu quelques failles)... So j'ai eu une pensée pour toi quand les 20 hommes ne cessaient de répéter ''le problème c'est que vous avez un vol interne avant le vol pour le Malaisie'' NAAAAAAAAAAAAAAA comme si je n'avais pas compris, après une fois j'avais compris et là vous êtes 20 qui nous l'avez répété CHACUN environ 17 fois... j'ai peté une mini-coche et j'ai regardé le gars et j'ai dit (c'est là que j'ai eu une pensée pour toi So) ''Ok now stop repeating useless infos that we already know about and start working on a solution ?'' Et là, ils ont prononcé une phrase de trop pour Erika ''vous devez retourner à Kathmandu''. Oh my god, vous auriez dû voir la face d'Érika qui déteste la ville de Kathmandu. Et finalement, le SEUL employé de JetAirways EXTRÊMEMENT sympathique et serviable parmi le tas de monde qu'il y avait là nous a dit ''Il y a une autre option... JetAirways ne vole pas directement de Delhi à Kuala Lumpur mais vous pouvez aller voir une autre compagnie aérienne, comme la Malaysian Airline, et regarder s'il y a un vol pour ce soir qui se rend directement à Kuala Lumpur...ainsi vous n'aurez pas à changer de terminal''. Ok, ça semble une bonne option, le seul problème c'est que ni Erika, ni moi, ne pouvons aller au comptoir de Malaysia Airline qui se trouve l'autre côté de l'immigration alors l'employé sympathique est allé pour nous. Il revient et nous dit ''Il y a un vol pour 20 206 roupies''.... Heeeeee tu peux-tu me donner un taux de change STP ? Tk tout ça pour en arriver à la décision ''Ok, on va prendre ce vol-là''. Alors on a regardé le gars droit dans les yeux et on lui a tendu nos passeports ET nos cartes de crédit pour qu'il aille nous acheter les billets. Wow, je peux te dire que tu te sens nue comme un vers dans le milieu du terminal totalement impuissante quand ça fait une heure et demie que le gars est parti et qu'il n'est toujours pas revenu. Après une attente interminable, le gars est revenu avec les billets, les cartes de crédit et les passeports. Pour faire une histoire courte (ok, c'est déjà trop tard pour ça) : nous avons attendu 6h30 dans le terminal de Delhi et nous sommes finalement envolés le soir même pour un vol sans escale en direction de Kuala Lumpur. Tout est bien qui finit bien. Vive les voyages !
Népal Part 3 - Royal Chitwan National Park
Après le trekking, le fun ! Le 5 mai, nous revenions à Kathmandu après notre second trek. Nous avons immédiatement réservé nos billets d'autobus pour le lendemain pour se rendre à Sauraha, village situé à l'entrée du parc national Royal Chitwan. Le parc est dans le sud du Népal : l'extrémité sud du parc touche à l'Inde. Nous n'avions rien réservé comme hébergement en se disant qu'on trouverait de quoi en arrivant à Sauraha... Nous sommes sorties de l'autobus et avons rapidement réalisé que nous étions les 2 seules n'ayant pas réservé un ''package'' pour venir dans le parc national... les chauffeurs de taxi l'ont aussi aperçu rapidement et ils étaient une vingtaine à gueuler (et je ne mets pas ce verbe-là pour rien) après nous pour qu'on prenne leur taxi. En plus, ils se collaient sur nous, on avait de la difficulté à bouger. Erika et moi on ne pouvait même pas se parler, on ne s'entendait pas. J'ai ''spotté'' 2 anglais dans le derrière d'un jeep et je leur ai dit ''hey les gars, où vous allez?'' Ils ont répondu ''Rainbow Safari Resort''. J'ai sauté dans le jeep et j'ai dit ''nous aussi''. Ça aurait pu s'avérer une mauvaise décision, mais en fait, ç'en fût une excellente ! En arrivant, un employé nous fait voir les chambres : wow, un bungalow au travers d'un super jardin de palmiers et fleurs exotiques, salle de bain attachée, un lit double (ça c'est un méchant luxe pour nous ici) et un lit simple, net à moustiques sur les lits, c'est super propre et le tout pour 500 roupies par nuit (ça c'est 8,33$ CAD pour nous 2). VENDU ! Quelques minutes plus tard, on rencontre le ''nature guide'' du resort. Il nous explique toutes les activités possibles... on n'a pas été capable de résister : on a tout pris ! Alors c'est parti, le même après-midi (6 mai) on commencera par un tour du village pour apprendre sur la culture du peuple qui vit dans le sud du Népal, les Taru. On saura pourquoi ces gens sont résistants à la malaria (principalement parce qu'ils mangent HYPER épicé et qu'ils remplissent la maison de boucane 3 fois par jour en faisant à manger et que ça ça fait fuir les moustiques... ailleurs dans le pays, les gens mangent 2 fois par jour). On ira aussi voir nos premiers éléphants avant de prendre une bière et de manger du popcorn en regardant le coucher de soleil sur la jungle. Le lendemain matin (7 mai), on commencera avec un tour de canot sur la rivière Rapti où on espèrera voir des gharials (espèce de crocodiles en voie de disparition). Comme vous verrez sur les photos, nous avons été chanceuse et en avons vu un ! On a vu un autre truc assez cool selon moi lors de cette excursion : on a vu un paon (mâle avec les super longues plumes derrière lui... le paon devait être 2 mètres de long) prendre son élan, courir une assez longue distance et s'envoler. Le guide nous a expliqué que c'est comme un avion : ça a besoin d'une piste de décollage, ça doit courir une bonne distance avant de pouvoir s'envoler ! Après, nous nous sommes dirigées au centre d'élevage des éléphants où, il y a 6 mois, il s'est produit un événement très rare : une maman éléphant a accouché de jumeaux ! Paraîtrait que c'était arrivé seulement une fois en Afrique dans les années 50 auparavant ! Nous avons pu jouer avec les petits vu qu'ils étaient en liberté... les mamans étaient enchaînées... c'était triste. Comme vous verrez dans le vidéo, ça m'a pris quelques minutes pour être à l'aise... god, c'est plus gros qu'un chiot !!! hihihi Après on devait assister (et même participer) aux bains des éléphants dans la rivière Rapti mais malheureusement pour nous, les ''elephant trainers'' sont en grève et n'ont pas lavé les éléphants aucune fois durant tout notre séjour dans le parc... dommage, mais comme vous verrez sur les photos, on n'est pas à plaindre ! Après le centre d'élevage, on se dépêche à diner car on part tout l'après-midi en jeep safari dans la jungle. Wow, un après-midi épuisante avec la chaleur étouffante de la saison (il faisait environ 40 degrés celsius... on suait notre vie, on se serait cru de retour en Papou !), mais ô combien le fun ! Erika et moi étions debout dans le derrière du jeep et se promenions dans la jungle à essayer de spotter des animaux. Nous avons vu 2 rhinocéros unicornees (espèce aussi en voie de disparition), 1 bison mâle énorme, 1 marsh mugger (espèce de crocodile très dangereuse), des tonnes de singes, de chevreuils, d'oiseaux, de paons, de moustiques ;) ! Malheureusement pour nous, nous n'avons pas vu de tigre ou de léopards, mais il est très rare que les gens en voient vu leur très faible nombre ! Nous étions complètement brûlées en revenant au resort et sommes allées au lit très tôt. Le lendemain, on partait pour une promenade à dos d'éléphant. Yihouououou ! J'aime ma vie ! Le gros avantage de l'éléphant comparativement au jeep c'est que tu fais parti de la nature alors les animaux ne s'enfuient pas et sont très près de toi. On a vu un rhinocéros... il était à 4 mètres de nous et on l'a suivi dans la jungle pendant 10 minutes... c'était malade ! Le soir, nous sommes allées voir un spectacle de danse Taru. Une vingtaine d'hommes sur une scène qui faisaient des mouvements hyper rapides avec des bâtons... c'était à se demander comment ils faisaient pour ne pas se faire mal ! C'était super bon comme show ! Le lendemain, 9 mai, on s'est payé une journée de congé... lecture, musique, sieste, ahhhhhhhhhhh la grosse vie sale ! Le 10 mai, nous reprenions le bus pour rentrer à Kathmandu. On s'était gardé le 11 mai pour acheter nos souvenirs à Kathmandu et le 12 mai, nous quitterons le Népal après 46 jours passés dans ce merveilleux pays.
7 mai - jeep safari
Moi, j'aime trop la 2e photo : c'est Erika grimpée dans un arbre qui essaye de faire une photo du rhinocéros qui est l'autre côté de la rivière ! En plus, elle est habillée couleur camouflage, une vraie fille en expédition dans la jungle ! Yeah ! En tous cas, on voit que ça a marché quand on regarde la 3e photo ! hihihi
Népal Part 2 - Trek des lacs sacrés de Gokyo (26 avril au 5 mai)
Après presque un mois sans donner de nouvelles, me revoici !
Comme il y avait une grève sur les 20 derniers km de la route, nous n'avons pas pu nous rendre dans le parc national Royal Chitwan après notre premier trek. Nous sommes donc retournées à Kathmandu plus tôt que prévu pour débuter notre 2e trek : le trek des lacs sacrés de Gokyo. L'objectif est de se rendre au pic de Gokyo à 5360 mètres d'altitude. Après s'être trouvé un guide (Anjan) et un porteur (Pula), c'est le 25 avril que nous avons pris l'avion pour se rendre à Lukla (2800 m) dans l'est du pays. Wow, tout le voyage vallait la peine pour se simple vol d'avion. Nous étions dans une mini-avion 12 places qui faisait énormément de bruit. Erika était dans le premier siège et si elle s'étirait le bras, elle pouvait toucher au pilote... on a comparé ça à l'avion que nous avons prix quand on est allé sauter en parachute !!! Mais la cerise sur le sundae est définitivement la piste d'atterrissage de Lukla : quelle expérience ! Probablement la piste la plus courte que je vais voir dans toute ma vie. On est encore entrain de rouler à une assez bonne vitesse quand le pilote doit donner un coup de volant pour qu'on tourne pour s'assurer de ne pas foncer dans la montagne ! Mais ce n'est pas tout : pour ''aider'' les avions, la piste est en pente ! Wow, wow et re-wow ! On a pris le temps de regarder quelques avions atterrir et repartir : quel spectacle. La marge de sécurité au bout de la piste quand les avions décollent : oubliez ça là, l'avion lève du sol à 5 mètres du bout de la piste. Et ici ''bout de la piste'' ne signifie pas gazon mais bien précipice dans une vallée himalayenne ! Que d'émotions ! J'aime ma vie. Dans la même journée, nous avons marché jusqu'à Phakding (2600 m), un petit 2 heures de marche relativement plat comme warm-up ! Le lendemain, 26 avril, nous re-enfilions nos bottes pour se rendre jusqu'à Namche Bazar (3500 m) où nous avons eu une journée d'acclimatation (27 avril).
Lors de la journée d'acclimatation, nous sommes montées sur une petite colline du village et avons eu nos premières vues sur l'Everest ! Wow, impressionnant, devant nous s'élevait le toit du Monde du haut de ses 8850 mètres ! Pour tout ceux qui croient que j'essaie ''d'exagérer'' et qui disent que l'Everest n'a que 8848 mètres de haut, vous regarderez les photos plus bas : dans le petit musée situé au sommet de la colline, une pancarte expliquait qu'une étude récente démontrait que la chaîne de montagnes de l'Himalaya continuait de ''pousser'' et que l'Everest était maintenant à 8850 mètres !
Jour 4 et 5, 28 et 29 avril, nous avons marché plus longtemps que l'itinéraire proposé et sommes ainsi arrivées au village de Gokyo (4800 m) avec une journée d'avance. La dernière heure de marche était splendide : nous marchions le long des 2 lacs sacrés de Gokyo qui sont vert-turquoise-fluo TROP BEAUX ! Le lendemain, 30 avril, on se levait vers 4h30 du matin pour atteindre le pic de Gokyo (5360 m) au lever du soleil, l'objectif de cette randonnée. Un petit mal de l'altitude de mon côté a ralenti la montée, mais rien de paniquant. Je ne saurais même pas comment vous décrire la vue que nous avions en haut. Je pense que je peux conclure que c'était la plus belle chose que j'ai vu dans ma vie ! 360 degrés de montagnes puissantes et impressionnantes nous entouraient, c'était à couper le souffle ! On a resté au sommet 45 minutes pour admirer le spectacle. Après, la descente ! On reprenait le même sentier mais en sens inverse (30 avril, après l'ascension de Gokyo et 1er mai)... comme nous avions gagné une journée lors de la montée, nous nous sommes permises un détour d'une journée au village de Tengboche (2 mai). Après Tengboche, nous sommes retournées à Namche Bazar (3 mai). De Namche, nous sommes retournées à Lukla (4 mai) en une seule journée de marche (comparativement à 2 jours de marche en sens inverse) d'où nous avons pris l'avion (5 mai) pour rentrer à Kathmandu.
Quelques différences entre ce trek et le précédent :
- les marchandises ne sont pas transportées sur des ânes mais sur des vaches ou des yaks ou des ''crossed-yaks'' comme disent les locaux (qui est en fait un mélange de vache et de yak)
- une bonne partie des drapeaux de prières traditionnels carrés de toutes les couleurs est remplacée par de longs drapeaux blancs verticals (il faut toujours passer à gauche de ces drapeaux-là sur le sentier pour la ''good luck'')
- le sentier est en sable et comme c'est extrêmement sec, on a toujours plein de poussière dans la face et il faut marcher avec un foulard sur le visage... plutôt désagréable !
- les montagnes sont plus proches que sur l'autre trek alors je dirais que les vues sont plus impressionnantes !
- la nourriture dans les lodges est beaucoup plus chère...ça en est presque ridicule parfois... c'était cher même pour les népalais alors imaginer pour nous !
- même si au cours des deux premiers jours on avait des toilettes occidentales (wow quel luxe), les toilettes squats des 7 jours suivants me permettent de faire la conclusion suivante : en général, les toilettes sont beaucoup plus DÉGUEULASSES que sur l'autre trek. Honnêtement, Erika et moi faision un top 3 des toilettes les plus dégueux et à la fin, il s'est avéré que les 3 se trouvaient sur ce trek-là... je vous épargne les détails !
- Julie n'a pas vomi durant ce trek-là !!!
Fait bizarre népalais auquel Erika et moi n'avons jamais trouvé de réponse : on voit toujours des femmes allaiter des bébés mais JAMAIS nous n'avons vu de femme enceintes !?! C'est louche ! Ahhh je vous mens, je vous mens, je vous mens, Erika me signale à l'instant qu'elle en a finalement vu une vers la fin du voyage ! Mais bon, une femme enceinte pour environ 1000 femmes qui allaitaient des bébés : c'est encore louche !
Comme il y avait une grève sur les 20 derniers km de la route, nous n'avons pas pu nous rendre dans le parc national Royal Chitwan après notre premier trek. Nous sommes donc retournées à Kathmandu plus tôt que prévu pour débuter notre 2e trek : le trek des lacs sacrés de Gokyo. L'objectif est de se rendre au pic de Gokyo à 5360 mètres d'altitude. Après s'être trouvé un guide (Anjan) et un porteur (Pula), c'est le 25 avril que nous avons pris l'avion pour se rendre à Lukla (2800 m) dans l'est du pays. Wow, tout le voyage vallait la peine pour se simple vol d'avion. Nous étions dans une mini-avion 12 places qui faisait énormément de bruit. Erika était dans le premier siège et si elle s'étirait le bras, elle pouvait toucher au pilote... on a comparé ça à l'avion que nous avons prix quand on est allé sauter en parachute !!! Mais la cerise sur le sundae est définitivement la piste d'atterrissage de Lukla : quelle expérience ! Probablement la piste la plus courte que je vais voir dans toute ma vie. On est encore entrain de rouler à une assez bonne vitesse quand le pilote doit donner un coup de volant pour qu'on tourne pour s'assurer de ne pas foncer dans la montagne ! Mais ce n'est pas tout : pour ''aider'' les avions, la piste est en pente ! Wow, wow et re-wow ! On a pris le temps de regarder quelques avions atterrir et repartir : quel spectacle. La marge de sécurité au bout de la piste quand les avions décollent : oubliez ça là, l'avion lève du sol à 5 mètres du bout de la piste. Et ici ''bout de la piste'' ne signifie pas gazon mais bien précipice dans une vallée himalayenne ! Que d'émotions ! J'aime ma vie. Dans la même journée, nous avons marché jusqu'à Phakding (2600 m), un petit 2 heures de marche relativement plat comme warm-up ! Le lendemain, 26 avril, nous re-enfilions nos bottes pour se rendre jusqu'à Namche Bazar (3500 m) où nous avons eu une journée d'acclimatation (27 avril).
Lors de la journée d'acclimatation, nous sommes montées sur une petite colline du village et avons eu nos premières vues sur l'Everest ! Wow, impressionnant, devant nous s'élevait le toit du Monde du haut de ses 8850 mètres ! Pour tout ceux qui croient que j'essaie ''d'exagérer'' et qui disent que l'Everest n'a que 8848 mètres de haut, vous regarderez les photos plus bas : dans le petit musée situé au sommet de la colline, une pancarte expliquait qu'une étude récente démontrait que la chaîne de montagnes de l'Himalaya continuait de ''pousser'' et que l'Everest était maintenant à 8850 mètres !
Jour 4 et 5, 28 et 29 avril, nous avons marché plus longtemps que l'itinéraire proposé et sommes ainsi arrivées au village de Gokyo (4800 m) avec une journée d'avance. La dernière heure de marche était splendide : nous marchions le long des 2 lacs sacrés de Gokyo qui sont vert-turquoise-fluo TROP BEAUX ! Le lendemain, 30 avril, on se levait vers 4h30 du matin pour atteindre le pic de Gokyo (5360 m) au lever du soleil, l'objectif de cette randonnée. Un petit mal de l'altitude de mon côté a ralenti la montée, mais rien de paniquant. Je ne saurais même pas comment vous décrire la vue que nous avions en haut. Je pense que je peux conclure que c'était la plus belle chose que j'ai vu dans ma vie ! 360 degrés de montagnes puissantes et impressionnantes nous entouraient, c'était à couper le souffle ! On a resté au sommet 45 minutes pour admirer le spectacle. Après, la descente ! On reprenait le même sentier mais en sens inverse (30 avril, après l'ascension de Gokyo et 1er mai)... comme nous avions gagné une journée lors de la montée, nous nous sommes permises un détour d'une journée au village de Tengboche (2 mai). Après Tengboche, nous sommes retournées à Namche Bazar (3 mai). De Namche, nous sommes retournées à Lukla (4 mai) en une seule journée de marche (comparativement à 2 jours de marche en sens inverse) d'où nous avons pris l'avion (5 mai) pour rentrer à Kathmandu.
Quelques différences entre ce trek et le précédent :
- les marchandises ne sont pas transportées sur des ânes mais sur des vaches ou des yaks ou des ''crossed-yaks'' comme disent les locaux (qui est en fait un mélange de vache et de yak)
- une bonne partie des drapeaux de prières traditionnels carrés de toutes les couleurs est remplacée par de longs drapeaux blancs verticals (il faut toujours passer à gauche de ces drapeaux-là sur le sentier pour la ''good luck'')
- le sentier est en sable et comme c'est extrêmement sec, on a toujours plein de poussière dans la face et il faut marcher avec un foulard sur le visage... plutôt désagréable !
- les montagnes sont plus proches que sur l'autre trek alors je dirais que les vues sont plus impressionnantes !
- la nourriture dans les lodges est beaucoup plus chère...ça en est presque ridicule parfois... c'était cher même pour les népalais alors imaginer pour nous !
- même si au cours des deux premiers jours on avait des toilettes occidentales (wow quel luxe), les toilettes squats des 7 jours suivants me permettent de faire la conclusion suivante : en général, les toilettes sont beaucoup plus DÉGUEULASSES que sur l'autre trek. Honnêtement, Erika et moi faision un top 3 des toilettes les plus dégueux et à la fin, il s'est avéré que les 3 se trouvaient sur ce trek-là... je vous épargne les détails !
- Julie n'a pas vomi durant ce trek-là !!!
Fait bizarre népalais auquel Erika et moi n'avons jamais trouvé de réponse : on voit toujours des femmes allaiter des bébés mais JAMAIS nous n'avons vu de femme enceintes !?! C'est louche ! Ahhh je vous mens, je vous mens, je vous mens, Erika me signale à l'instant qu'elle en a finalement vu une vers la fin du voyage ! Mais bon, une femme enceinte pour environ 1000 femmes qui allaitaient des bébés : c'est encore louche !
Thursday, May 14, 2009
Les superbes rhododendrons en fleur !
La haute saison touristique népalaise est en octobre et en novembre. La 2e saison touristique est en mars et avril. Cette dernière est reconnue pour ses superbes forêts de rhododendrons en fleurs. Malheureusement pour nous, nous n'avions pas vu beaucoup de rhododendrons en fleur lors du premier trek car notre guide nous avait expliqué que nous n'étions pas tombé sur une bonne année et qu'il n'y avait pas eu assez de pluie dans la région. Heureusement pour nous, lors du 2e trek, non seulement il semble qu'ils ont eu plus de pluie dans cette région-là mais il restait plusieurs rhododendrons en fleurs à la fin du mois d'avril (et même au début du mois de mai) ! Il y en a des roses pâles, des roses foncés, des mauves, des blancs : c'est super beau !
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